Tant une sécheresse extrême qu’une forte humidité au printemps ont une influence considérable sur le cycle de l’azote dans le sol. La fertilisation avec du nitrate, de l’urée ou de l’ammonium fait alors la différence pour éviter des pertes en termes d’éléments nutritifs et de rendement.

L’état calcique du sol est un paramètre essentiel pour assurer une utilisation durable des terres agricoles. Influencé par un grand nombre de facteurs naturels, il a lui-même un impact sur la croissance des plantes ainsi que sur d’importants processus du sol.

Rétrospective de 40 ans d’essais : depuis 1984, un essai herbager dont le but recherché est la production de fourrage de qualité est implanté à Rosière (1190 m d’altitude) sur la commune d’Orsières dans le canton du Valais. Cet essai analyse les relations entre la fumure et la fréquence de coupes à long terme.

Sources d’éléments nutritifs, les engrais de ferme sont un bien précieux. Savoir comment traiter les parties solides et celles liquides de ces derniers n’est pas simple. Si la séparation de ces parties offre quelques avantages pour le stockage et l’épandage, la manière dont cette opération est gérée dépend des possibilités de l’exploitation.

Sur ce plan, le soufre est le quatrième nutriment le plus important après l’azote, le potassium et le phosphore. Avec des retombées atmosphériques en soufre fortement réduites depuis 30 ans, la fertilisation soufrée est devenue indispensable dans la majorité des situations.

Au printemps, la nervosité monte dès lors qu’il s’agit de savoir quand commencer l’épandage du lisier. S’il est tentant de disposer de tous les éléments nutritifs dès la reprise de la végétation, il convient de tenir compte des conditions météorologiques et d’autres facteurs

La déclaration des composants sur les emballages des engrais est obligatoire. Cependant, les substances nutritives qui y figurent sont indiquées selon différentes formules, compliquant la comparaison de plusieurs produits entre eux. Dans ce contexte, comment choisir la forme de fertilisant voulue et comment interpréter son mode d’action ?

Avec les nouvelles directives, il sera plus important que jamais de planifier correctement les apports en éléments nutritifs dans l’exploitation et surtout, d’en garder une vue d’ensemble. A cet effet, le bilan de fumure reste un outil essentiel.

La garde d’animaux a pour corollaire la présence de bactéries, virus et autres organismes. Lorsque les germes se multiplient de manière excessive, les animaux de rente s’affaiblissent et ne sont dès lors plus en mesure d’exploiter pleinement leur potentiel de productivité.

Un coup de gel n’est jamais exclu, malgré des hivers de plus en plus doux. D’où de sérieuses pertes de rendement en raison du manque d’eau qui en découle et des dommages cellulaires qu’il provoque. Toutefois, il est possible de préparer les cultures au gel en utilisant les « antigels» adéquats.

Le colza d’automne est non seulement une culture attrayante au niveau visuel, mais aussi (à nouveau) intéressante sur le plan économique, en raison de la forte demande actuelle en huile de colza suisse. Pour que la culture soit un succès, les besoins en azote et en oligo-éléments doivent être contrôlés lors de l’apport automnal.

Sur les surfaces herbagères, une bonne gestion de la fertilisation est décisive pour le rendement, la composition botanique et, en fin de compte, la qualité de l’ensilage et du fourrage sec. Il y a quelques astuces à respecter pour que les éléments nutritifs soient disponibles au bon moment, notamment en ce qui concerne l’apport d’engrais de ferme.

Dans la culture de la pomme de terre, le magnésium (Mg) est un élément essentiel qu’il ne faut pas négliger. Une carence sévère de cet élément peut réduire le rendement et diminuer la qualité. L’utilisation régulière de magnésium sur une base annuelle permet d’éviter ce type de carence.

Dans la culture de la betterave sucrière, l’objectif est d’atteindre une teneur élevée en sucre. Pour qu’elle soit la plus élevée possible, on peut activer plusieurs leviers au niveau de la fumure. Il s’agit notamment de réduire les apports d’azote au bon moment, de veiller sur le phosphore au printemps et d’optimiser le rapport entre potassium et magnésium.

Essentiel pour les plantes, le P est un nutriment dont la disponibilité dans le sol peut être favorisée ou péjorée par certains facteurs particuliers (valeur de pH, température du sol, etc.). Au début du

printemps, les conditions n’étant souvent pas optimales, un apport de P est indispensable pour assurer un bon démarrage de la culture.

Pour faire des économies et préserver l’environnement, l’azote doit être utilisé de manière efficiente. A cet effet, il convient de l’épandre à un moment idoine et sous une forme adéquate, qui corresponde au lieu donné et à la situation en présence. En cas de recours à un engrais de ferme, celui-ci doit être valorisé de manière à réduire les pertes d’éléments fertilisants.